Changement de décor radical, après la chaleur du sud à Hampi, je remonte bien plus au nord dans le Cachemir (ne cherchez pas la logique du voyage, il n'y en a pas).
On change d'univers sur tous les plans. Des plages de Goa, on passe aux premiers remparts de l'Himalaya à 3000-4000 mètres, de la chaleur écrasante du sud, on perd une 30ène de degrées, enfin, après les églises chrétienne de Goa et les temples Hindou d'Hampi, on entre ici en territoire Musulman.
Je passe mes deux premiers jours à Srinagar au calme sur le Dale Lake dans une Houseboat très agréable et inutilement luxueuse. C'est l'occasion de rencontrer une touriste allemande avec qui je vais partager 3 jours de randonnées en montagne.
Tous pourrait paraitre parfait si il n'y avait pas cet ignoble vieux crouton de grand père de la famille propriétaire de la houseboat, tentant de m'extirper autant d'argent que possible. Ce vil personnage ment comme il respire, et même mieux si on en juge par ses quintes de toux bruyantes (ce que j'ai apprit à mes dépends un peu plus tard).
C'est donc parti pour trois jours en montagne. objectif le premier jour, rejoindre en voiture la guesthouse à 50km située à 2000 mètres d'altitudes.
La voiture, un 4x4 chevrolet, semble tout ce qu'il y a de plus fiable et occidental, à ceci près que les ceintures restent pendues mollement sur le coté, faute de système de fixation à l'autre bout. Qu'a cela ne tienne, on le saurait si la conduite en montagne était dangereuse. Le chauffeur lui préfère s'en remettre à Allah plutôt qu'a ses rétroviseurs et ses clignotants, et fonce entre les camions militaires dans un embouteillage en formation. Le temps passe et la situation se bloque, 4 mètres en deux heures, on comme à se poser des questions sur l'origine de l'embouteillage entres chauffeurs. Notre guide nous traduit dans un anglais approximatif la discussion des chauffeurs : Apparemment, un bus serai tombé dans le fossé, déjà 5 personnes tuées. Pourquoi s'inquiéter, de toute façon vu qu'on a pas de ceinture on pourra sauter hors de la voiture si cela nous arrive...
quelques temps plus tard, on voit quelques camions délabrés arriver en sens inverse, essayant tant bien que mal de se frayer un passage à coup de klaxon. Ah, en fait ces camions branlant sont des ambulances, on entend à peine leur sirènes quand ils passent devant nous. C'est cool, on se dit qu'au moins si il nous arrive quelque chose on sera entre de bonnes mains, et puis on ne sera pas gênés par le bruit d'une sirène trop forte.
Après encore une heure dans les embouteillages, une bonne quantité de virages serrés avec fossé comme alternative, et un repas sommaire dans un restaurant douteux, on arrive au chalet, presque... oui, car l'avalanche là juste devant nous à décider de faire un petit détour sur l'unique route pour accéder au chalet. On finit donc les derniers kilomètres à pied, trop impatient pour attendre qu'une hypothétique équipe de déblayage vienne à la rescousse.
Enfin on peu commencer à marcher. départ à 7 heure du chalet le lendemain matin pour une randonnée de 8 heures, entre un et trois mètres de neiges sur le chemin, ou plutôt la piste que nous suivons. beaucoup de passages périlleux, il faut être prudent pour lever la tête et admirer le paysage grandiose qui s'offre à nous. Il difficile le réaliser qu'il y a quelques jours je bronzai de manière insouciante sur les plages brulantes de Goa.
Jusque vers midi tous va pour le mieux, mais vient ensuite le moment du retour au chalet. Le soleil, après une arrivée tardive et bienvenue, s'efforce avec brio à ramollir l'épaisse couche de neige sur laquelle nous évoluons. Cinq longues heures commencent alors durant lesquelles l'on s'enfonce d'un bon mètre dans la neige à chaque pas. On se vide de toutes nos pensées, on se concentre sur nos besoins les plus basiques, mettre un pied devant l'autre, conserver le peu de chaleur qu'il nous reste. Enfin, on aperçoit au loin le petit village et le toit vert de notre guesthouse.
Encore une demi heure de marche et on arrive, lessivés et heureux, dans la cuisine où un repas bien chaud nous attends.
Une bonne nuit de sommeil et on recommence demain !
On change d'univers sur tous les plans. Des plages de Goa, on passe aux premiers remparts de l'Himalaya à 3000-4000 mètres, de la chaleur écrasante du sud, on perd une 30ène de degrées, enfin, après les églises chrétienne de Goa et les temples Hindou d'Hampi, on entre ici en territoire Musulman.
Je passe mes deux premiers jours à Srinagar au calme sur le Dale Lake dans une Houseboat très agréable et inutilement luxueuse. C'est l'occasion de rencontrer une touriste allemande avec qui je vais partager 3 jours de randonnées en montagne.
Tous pourrait paraitre parfait si il n'y avait pas cet ignoble vieux crouton de grand père de la famille propriétaire de la houseboat, tentant de m'extirper autant d'argent que possible. Ce vil personnage ment comme il respire, et même mieux si on en juge par ses quintes de toux bruyantes (ce que j'ai apprit à mes dépends un peu plus tard).
C'est donc parti pour trois jours en montagne. objectif le premier jour, rejoindre en voiture la guesthouse à 50km située à 2000 mètres d'altitudes.
La voiture, un 4x4 chevrolet, semble tout ce qu'il y a de plus fiable et occidental, à ceci près que les ceintures restent pendues mollement sur le coté, faute de système de fixation à l'autre bout. Qu'a cela ne tienne, on le saurait si la conduite en montagne était dangereuse. Le chauffeur lui préfère s'en remettre à Allah plutôt qu'a ses rétroviseurs et ses clignotants, et fonce entre les camions militaires dans un embouteillage en formation. Le temps passe et la situation se bloque, 4 mètres en deux heures, on comme à se poser des questions sur l'origine de l'embouteillage entres chauffeurs. Notre guide nous traduit dans un anglais approximatif la discussion des chauffeurs : Apparemment, un bus serai tombé dans le fossé, déjà 5 personnes tuées. Pourquoi s'inquiéter, de toute façon vu qu'on a pas de ceinture on pourra sauter hors de la voiture si cela nous arrive...
quelques temps plus tard, on voit quelques camions délabrés arriver en sens inverse, essayant tant bien que mal de se frayer un passage à coup de klaxon. Ah, en fait ces camions branlant sont des ambulances, on entend à peine leur sirènes quand ils passent devant nous. C'est cool, on se dit qu'au moins si il nous arrive quelque chose on sera entre de bonnes mains, et puis on ne sera pas gênés par le bruit d'une sirène trop forte.
Après encore une heure dans les embouteillages, une bonne quantité de virages serrés avec fossé comme alternative, et un repas sommaire dans un restaurant douteux, on arrive au chalet, presque... oui, car l'avalanche là juste devant nous à décider de faire un petit détour sur l'unique route pour accéder au chalet. On finit donc les derniers kilomètres à pied, trop impatient pour attendre qu'une hypothétique équipe de déblayage vienne à la rescousse.
Enfin on peu commencer à marcher. départ à 7 heure du chalet le lendemain matin pour une randonnée de 8 heures, entre un et trois mètres de neiges sur le chemin, ou plutôt la piste que nous suivons. beaucoup de passages périlleux, il faut être prudent pour lever la tête et admirer le paysage grandiose qui s'offre à nous. Il difficile le réaliser qu'il y a quelques jours je bronzai de manière insouciante sur les plages brulantes de Goa.
Jusque vers midi tous va pour le mieux, mais vient ensuite le moment du retour au chalet. Le soleil, après une arrivée tardive et bienvenue, s'efforce avec brio à ramollir l'épaisse couche de neige sur laquelle nous évoluons. Cinq longues heures commencent alors durant lesquelles l'on s'enfonce d'un bon mètre dans la neige à chaque pas. On se vide de toutes nos pensées, on se concentre sur nos besoins les plus basiques, mettre un pied devant l'autre, conserver le peu de chaleur qu'il nous reste. Enfin, on aperçoit au loin le petit village et le toit vert de notre guesthouse.
Encore une demi heure de marche et on arrive, lessivés et heureux, dans la cuisine où un repas bien chaud nous attends.
Une bonne nuit de sommeil et on recommence demain !
Wonderfull !
RépondreSupprimerAmuse toi bien petit poulet
RépondreSupprimerTu as plus de neige que nous dans les alpes ^^
RépondreSupprimerprofite bien de ton grand voyage et ramène nous un bon cuito indou ^^
Mèl ( j'ai pas trop tilté ou fallait mettre on nom)