lundi 30 mai 2011

Et de trois !

Breaking News : Je vient aujourd'hui de passer la barre fatidique des 3000 kilometres !



En avant pour les 4000 !

samedi 21 mai 2011

Grand Canyon, me voila !



Completement hallucinant, cache par des arbres jusqu'a la derniere seconde, le grand canyon apparait soudainement dans toute sa splendeur et son immensite. Je me sent minuscule et insignifiant face a cet enorme gouffre s'enfoncant sur plus de 1500 metres de profondeur. On peut distinger les differentes couches de roche, aux couleurs resplendissante, rouge et ocre majoritairement, grises et sombres au fond. Je n'en fini plus de contempler les gorges infinies du canyon, qui s'etend sur une longueur plus grande que la suisse (bon d'accord, mauvais exemple) !
Le reve des voyageurs, des amis de la nature, des prof de geologie et... des touristes ! Au debut, j'ai presque l'impression de nager dans un flot ininterrompu de touristes. Parmit eux, on distinge :
  • Les fou de la gachette, scotches a leur appareil photo reflex, oubliant d'admirer le canyon en pensant aux super photo qu'ils vont pouvoir ajouter a leur album de vacances.
  • les rucheurs qui enchainent tout le grand canyon en une heure, en restant dans leur gros camping-car climatises.
  • les vrai voyageurs, sac a doc de randonnee et grosses chaussures de marche au pied, essayant desesperement de trouver un coin tranquille pour profiter du spectacle.
 faisant partie de la troisieme categorie, avec quelque crise de prises photos incontrolable de temps en temps, je m'evertue a trouver un coin a l'ecart de la foule avant de me poser et de passer l'apres midi a profiter de la vue.

Bien entendu, a la fin de la journee, je n'ai qu'une idee en tete, descendre au fond du canyon et y passer la nuit. Pour cela, il me faut un backcountry permit, reserve en general 5 a 11 mois a l'avance ! Heureusement les rangers ont penses aux gens comme moi, qui ne peuvent rien prevoir plus de un ou deux jours a l'avance (et qui meme si ils le pouvaient ne le ferait pas). Les rangers garde toujours quelques permits de dernieres minutes que l'ont peu obtenir pour le lendemain, moyenant 15$ et un reveil matinal pour etre le premier de la file d'attente qui s'allonge tres vite!

C'est dans la file d'attente que je rencontre Gille et Lucie,  un couple de francais en voyage a la decouverte du continent americain. le courant passe bien et en quelques minutes, c'est decide, ont descendra le grand canyon ensemble des le lendemain matin !

Reveille matin, 4 heure, j'me reveille comme une fleur, ca va les gars, bien dormi ? pas d'reponse, tanpis ! comme on est des randonneurs, des vrai, on se reveille a la fraiche pour admirer le leve de soleil au debut de la rando.

On choisi de descendre par le South Kaibab Trail, et de remonter le lendemain par le Bright Angel Trail.

La Descente est raide, le vent dementiel menace de nous jeter au bas de la falaise escarpe d'un instant a l'autre. Tres vite je commence a souffir des genoux, trop habitue a l'effort fluide du velo (ma metamorphose en homme velo aurait-elle commence ?). Peu importe, le spectacle est trop impressionant pour se soucier de cela. On pourrai rester des heures au meme endroit, a contempler le paysage, mais la descente est longue et il faut avancer, non sans faire une pause petit-dej (a base de beurre de cacahuete, pour changer) avec vue panoramique sur le canyon.

Le chemin descend en zigzag a flan de montagne pendant des heures, progressivement, la vegetation et les couleurs changent, et enfin, apres 4 heures de marche, nous y somme, on marche enfin sur le pont enjambeant le fameux fleuve du Colorado !


On passe la journee a comater au Bright Angel Campground, et a explorer un peu les alentours. D'en bas, l'atmosphere est completement differente, on ne voit plus les bords du canyon, on se croirait dans une petite et agreable vallee, va cote d'un torrent, entouree d'arbres.

Puis le lendemain matin. vient le moment de commencer une montee de 1500 metre, et pour ajouter de l'aventure, le temps se fait menacant, puis passe carrement a l'acte avec une petite pluie (un peu trop) rafraichissante ! Plus on monte, plus il fait froid, et plus la pluie se transforme en neige. Arrives en haut, c'est une bonne averse de grele qui s'abat sur nous, ce qui nous incite a aller manger a l'abri, recompense bienvenue apres cette superbe aventure.
Quelques heures de repos plus tard et une bonne couche de neige apres, on va faire un tour sur le bord du canyon enneige, spectacle aussi magnifique qu'inatendu !


Cette aventure a clairement ete un des moment fort de mon voyage ! les photos ne pourront jamais representer l'immensite du canyon, le seul moyen est d'aller voir par soit meme. Merci a Gille et Lucie pour avoir partage cette aventure avec moi !

vendredi 20 mai 2011

On the road 66 !

A peine deux jours passes dans la ville de toutes les folies, que me voila reparti pour la prochaine etape phare de mon voyage, j'ai nommee le Grand Canyon !

c'est 278 miles semes d'embuches et de bonnes surprises qui me separent du mythique canyon, sur la non moins mythique route 66 !


Apres plus de 2000 km de voyage, mon pneu arriere, dans un esprit d'initiative, a decide de me donner sa lettre de demission, et, comme inspire par cet acte, mon derailleur a lance un pre-avis de greve generale, suivie de mes freins avant et arrieres. C'est donc en auto stop que je parcour les 3 derniers miles pour rejoindre Kingman, avec l'espoir de trouver une boutique de velo.

Par chance, je trouve ladite boutique, et j'y trouve meme un vendeur des plus sympathique. Je m'equipe d'un pneu arriere Schwalbe Marathon, le top du top en matiere de pneumatique ! le vendeur m'offre avec une chambre a air "heavy duty" (comprendre increvable).  Non content de m'offir la chambre a air, Randall, le vendeur, ne me fait pas payer la main d'oeuvre, et me vend un derailleur Shimano Deore XT (encore une fois le top du top) d'occasion 30 dollars au lieu de 129 ! Comme si cet elan de bonte ne suffisait pas, la journee arrivant sur sa fin, Randall m'invite a passer la nuit chez lui, et refuse que je paye pour le buffet (genre flunch) ou on passe la soiree.
Je repart donc bien equipe sur la route 66, roulant aux cote d'inombrables routards, tous ridant fierement leur Harley brillante. Je rencontre alors un couple d'autrichiens, cyclo randonneur eux aussi, et allant de meme au grand canyon. On partage donc quelques miles decontracte sur la 66, et on se recroise a plusieur reprises jusqu'au grand canyon ( je me leve plus tard mais je roule plus vite qu'eux, d'ou les croisement repete ).

Le Jour J arrive, plus que 50 kilometres avant le canyon,un enorme camping car me depasse bruyamment, et je le croise deja sur le chemin du retour une heures plus tard. La reputation du canyon doit etre sur faite si il leur a suffit d'une heure pour en faire le tour !
 Le vent souffle dans le bon sens et les kilometres filent a toute allure, et, sans aucun avertissement, comme un grand coup de tonnerre, le canyon est la, devant moi...



A suivre...

Las Vegas


Un desert apres l'autre, une montagne par ci, une montagne par la, et avant meme de m'en rendre compte, je me retrouve a rouler sur Las Vegas Boulevard !
De la folle grandeur du desert, on passe a la folie des grandeurs. En quelques instant, je traverse Paris, New York ou encore les pyramides egyptiennes.


Que dire de cette ville ou tout se fait dans la demesure. Le grand M de Mac Do s'invite sur le trottoir, le M&M's geant sort de la boutique pour dire bonjour, la guitar du HardRock Cafe s'impose massivement a coup de neons.

 

Biensur on retrouve la plethore de casino tous aussi connus les uns que les autres, du bellagio jusqu'au Mirage, en passant par le MGM Grand, ils sont tous present a l'appel, on se croirait dans Ocean Eleven !


Je rejoint l'auberge a l'autre bout du boulevard, pas cher, piscine et pancakes a volonte, que demande le peuple ? C'est l'occasion pour moi de faire un petit point materiel, avec le grand canyon qui approche a grand pas, et les randos qui s'en suivent.
 Une paire de chaussure de marche et un sac a dos plus loin, je fini la soiree sur "Le Strip" (las vegas boulevard) en companie d'un allemand, d'un suisse et d'un australien tous aussi fetard les un que les autres.


Sauve qui peut et autres joyeusetes

Objectif du jour : sortir de la vallee de la mort avant d'etre completement roti. Je part donc tot, a 190 pieds en dessous du niveau de la mer, et je m'attaque a la montagne et ses 30 km de montee. Heureusement cette fois je ca ne monte pas a 10 % et la sortie est plus facile que prevue . Je m'offre un bon burger et un milkshake genereux a Death Valley Junction et je repart en plein desert pour rejoindre Parhump.
Parhump, la ville est aussi moche que le nom qu'elle porte, des maisons carree eparpillees dans une vallee plutot fade, peu d'arbre, pas d'herbe (normal, c'est le desert), beaucoups de poussieres et une quantite astronomique de fast foods !
Je tape la discute avec une petite grand mere passant par la, et elle finie par me proposer de dormir sur son canapee.
Apparement je suis tombe sur le stereotype de l'americaine de base (tres sympa cependant). Elle me fait un topo sur les differentes theories du complot auxquelles elle croie dur comme fer. Elle m'explique que les montagnes du coin sont le resultat du deluge (et ca ne m'etonnerai pas qu'elle soie creationniste !). Elle insiste sur le fait que quand le complot de la creation d'un gouvernement mondial aurra reussi, il faudra qu'il y ai une religion unique et que le seul bon choix serait le christianisme.
Autant dire que mon point de vu diverge quelques peu... Je suis en tout cas tres content de cette rencontre treees interessante !
Je repart le lendemain matin avec une bonne omelette et quelques fraises dans le ventre apres que la gentille grand mere m'ai indiquee les meilleurs routes pour rejoindre Vegas et le bon coins a visiter...


Prochaine etape, la ville du peche...

La Californie en Images : la Death Valley






samedi 7 mai 2011

In the desert

Los Angeles est passee depuis quelques jours maintenant et me voila aux prises avec le desert et la montagne. Seul sur la route sinueuse montant a flan de montagne, l'esprit vide, j'expire au rythme des difficiles coups de pedales. Les grincements du velo fatigue resonnent dans le silence du desert ...plus que 3 tournant... La luxuirante vegetation de LA a laissee place a un monde de desolation. Les immenses etendues de pierres brunes sont parsemees de quelques arbustes brules par un soleil ecrasant ...enore un tournant... Les lezards s'enfuient au crissement de mes pneux sur l'asphalte defoncee ...je m'approche... Le vent, comme dans une ultime tentative de me reduire a neant, vient me repousser violement, me retenir avec ses mains invisibles  ...Ca y est, je l'apercoit... Un dernier douloureux effort, je suis sur le point d'exploser mais je continue encore quelques metres. J'y arrive enfin. 8h du matin, le 4 mai 2011 et apres pres de 2h30 de montee abrupte contre le vent, elle me fait face. Imposante et crainte, la vallee de la mort s'offre a mon regard. D'un seul coup, toute la souffrance et la fatigue sont oubliees. face a ce spectacle majesteux et indescriptible, je reste sans voix. Entouree de toutes parts par d'imposantes montagnes, l'immense vallee n'attend qu'a etre exploree.

jeudi 5 mai 2011

D'une extreme a l'autre


Apres un long moment sans internet pour cause de desert caracterise, je revient de plus belle pour vous donner de mes nouvelles !

Apres cette premiere traversee de la montagne, et une nuit passee dans une petite auberge agreable avec piano dans le salon, et surtout pancakes absolument insupportablement delicieux a volonte, je retrouve avec joie le Pacifique.
Enfin la meteo entre en adequation avec ce que l'on nous dis de la californie du cote europeen de l'atlantique ! du soleil, du soleil et encore du soleil ! Yay !

Je profite encore pour quelques kilometre de la nature, pour progressivement me rapprocher de Los Angeles. Tout se passe tres vite. Le matin, je me reveille dans une air de camping a flan de montagne sur le bord du pacifique, sans une ville a 40 km a la ronde, sous un vent dementiel. A cour de vivre, je rejoint la plus proche ville pour prendre le petit dej. La plus proche ville en l'occurance, c'est Malibu ! Et comme si c'etait fait expres, a l'instant ou j'entre dans la ville, une jeep des lifeguard me croise a pleine vitesse, sirene hurlante, et surf sur le toit ! (j'ai pas eu le temps de voir si il y avait des bimbos en maillot de bain rouge dans le jeep )

Malibu, c'est 27 miles de cote, tres calme, encore bien ancre dans la nature, et nouveau reperes des stars ayant delaissees Beverly Hills ! Consequence de quoi les maison, ou devrai-je dire les villas, sont toutes plus imposantes les une que les autres.

Tres vite apres Malibu, on entre dans la ville, j'ai comme une impression de deja vu, surement a cause des series (trop) souvent tournees dans le coin ! Pour finaliser mon passage de la nature a la civilisation, je fini la matine a Santa Monica, et pour marquer definitivement le changement de style, la plage est denommee "Muscle Beach".

S'en est fini de la tranquilite, je passe toute l'apres midi a traverser Los Angeles et a slalomer entres voitures, pietons et autres quidam essayant de sortir de l'anonymat sur Hollywood Boulevard ! Arret tous les bloc aux feux rouges, pots d'echappement, recherche de mon chemin, c'est epuisant ! et pour m'achever, une petite montee de 20 minute sur la coline qui separe Los Angeles de La Canada Frintridge.


J'arrive enfin chez Batsheba, David et leur deux filles Colette et Amelie, epuise, sale et en sueur. Pas optimal pour remcontrer des gens ! Heureusement apres une bonne douche et un diner au mexicain, je me sent nettement mieux !
Je reste donc 3 jours dans cette petite famille super sympathique et  tres accueillante, j'en profite pour faire le point, reparer le matos, preparer la suite du voyage, et faire le touriste sur Hollywood Boulevard !

Prochaine etape, le desert !

PS : Non je ne mettrait pas de photo de la mythique colline d'hollywood, vous avez qu'a aller la voir sur google street view !