jeudi 24 mars 2011
lundi 21 mars 2011
Au nord, bien plus au nord !
Changement de décor radical, après la chaleur du sud à Hampi, je remonte bien plus au nord dans le Cachemir (ne cherchez pas la logique du voyage, il n'y en a pas).
On change d'univers sur tous les plans. Des plages de Goa, on passe aux premiers remparts de l'Himalaya à 3000-4000 mètres, de la chaleur écrasante du sud, on perd une 30ène de degrées, enfin, après les églises chrétienne de Goa et les temples Hindou d'Hampi, on entre ici en territoire Musulman.
Je passe mes deux premiers jours à Srinagar au calme sur le Dale Lake dans une Houseboat très agréable et inutilement luxueuse. C'est l'occasion de rencontrer une touriste allemande avec qui je vais partager 3 jours de randonnées en montagne.
Tous pourrait paraitre parfait si il n'y avait pas cet ignoble vieux crouton de grand père de la famille propriétaire de la houseboat, tentant de m'extirper autant d'argent que possible. Ce vil personnage ment comme il respire, et même mieux si on en juge par ses quintes de toux bruyantes (ce que j'ai apprit à mes dépends un peu plus tard).
C'est donc parti pour trois jours en montagne. objectif le premier jour, rejoindre en voiture la guesthouse à 50km située à 2000 mètres d'altitudes.
La voiture, un 4x4 chevrolet, semble tout ce qu'il y a de plus fiable et occidental, à ceci près que les ceintures restent pendues mollement sur le coté, faute de système de fixation à l'autre bout. Qu'a cela ne tienne, on le saurait si la conduite en montagne était dangereuse. Le chauffeur lui préfère s'en remettre à Allah plutôt qu'a ses rétroviseurs et ses clignotants, et fonce entre les camions militaires dans un embouteillage en formation. Le temps passe et la situation se bloque, 4 mètres en deux heures, on comme à se poser des questions sur l'origine de l'embouteillage entres chauffeurs. Notre guide nous traduit dans un anglais approximatif la discussion des chauffeurs : Apparemment, un bus serai tombé dans le fossé, déjà 5 personnes tuées. Pourquoi s'inquiéter, de toute façon vu qu'on a pas de ceinture on pourra sauter hors de la voiture si cela nous arrive...
quelques temps plus tard, on voit quelques camions délabrés arriver en sens inverse, essayant tant bien que mal de se frayer un passage à coup de klaxon. Ah, en fait ces camions branlant sont des ambulances, on entend à peine leur sirènes quand ils passent devant nous. C'est cool, on se dit qu'au moins si il nous arrive quelque chose on sera entre de bonnes mains, et puis on ne sera pas gênés par le bruit d'une sirène trop forte.
Après encore une heure dans les embouteillages, une bonne quantité de virages serrés avec fossé comme alternative, et un repas sommaire dans un restaurant douteux, on arrive au chalet, presque... oui, car l'avalanche là juste devant nous à décider de faire un petit détour sur l'unique route pour accéder au chalet. On finit donc les derniers kilomètres à pied, trop impatient pour attendre qu'une hypothétique équipe de déblayage vienne à la rescousse.
Enfin on peu commencer à marcher. départ à 7 heure du chalet le lendemain matin pour une randonnée de 8 heures, entre un et trois mètres de neiges sur le chemin, ou plutôt la piste que nous suivons. beaucoup de passages périlleux, il faut être prudent pour lever la tête et admirer le paysage grandiose qui s'offre à nous. Il difficile le réaliser qu'il y a quelques jours je bronzai de manière insouciante sur les plages brulantes de Goa.
Jusque vers midi tous va pour le mieux, mais vient ensuite le moment du retour au chalet. Le soleil, après une arrivée tardive et bienvenue, s'efforce avec brio à ramollir l'épaisse couche de neige sur laquelle nous évoluons. Cinq longues heures commencent alors durant lesquelles l'on s'enfonce d'un bon mètre dans la neige à chaque pas. On se vide de toutes nos pensées, on se concentre sur nos besoins les plus basiques, mettre un pied devant l'autre, conserver le peu de chaleur qu'il nous reste. Enfin, on aperçoit au loin le petit village et le toit vert de notre guesthouse.
Encore une demi heure de marche et on arrive, lessivés et heureux, dans la cuisine où un repas bien chaud nous attends.
Une bonne nuit de sommeil et on recommence demain !
On change d'univers sur tous les plans. Des plages de Goa, on passe aux premiers remparts de l'Himalaya à 3000-4000 mètres, de la chaleur écrasante du sud, on perd une 30ène de degrées, enfin, après les églises chrétienne de Goa et les temples Hindou d'Hampi, on entre ici en territoire Musulman.
Je passe mes deux premiers jours à Srinagar au calme sur le Dale Lake dans une Houseboat très agréable et inutilement luxueuse. C'est l'occasion de rencontrer une touriste allemande avec qui je vais partager 3 jours de randonnées en montagne.
Tous pourrait paraitre parfait si il n'y avait pas cet ignoble vieux crouton de grand père de la famille propriétaire de la houseboat, tentant de m'extirper autant d'argent que possible. Ce vil personnage ment comme il respire, et même mieux si on en juge par ses quintes de toux bruyantes (ce que j'ai apprit à mes dépends un peu plus tard).
C'est donc parti pour trois jours en montagne. objectif le premier jour, rejoindre en voiture la guesthouse à 50km située à 2000 mètres d'altitudes.
La voiture, un 4x4 chevrolet, semble tout ce qu'il y a de plus fiable et occidental, à ceci près que les ceintures restent pendues mollement sur le coté, faute de système de fixation à l'autre bout. Qu'a cela ne tienne, on le saurait si la conduite en montagne était dangereuse. Le chauffeur lui préfère s'en remettre à Allah plutôt qu'a ses rétroviseurs et ses clignotants, et fonce entre les camions militaires dans un embouteillage en formation. Le temps passe et la situation se bloque, 4 mètres en deux heures, on comme à se poser des questions sur l'origine de l'embouteillage entres chauffeurs. Notre guide nous traduit dans un anglais approximatif la discussion des chauffeurs : Apparemment, un bus serai tombé dans le fossé, déjà 5 personnes tuées. Pourquoi s'inquiéter, de toute façon vu qu'on a pas de ceinture on pourra sauter hors de la voiture si cela nous arrive...
quelques temps plus tard, on voit quelques camions délabrés arriver en sens inverse, essayant tant bien que mal de se frayer un passage à coup de klaxon. Ah, en fait ces camions branlant sont des ambulances, on entend à peine leur sirènes quand ils passent devant nous. C'est cool, on se dit qu'au moins si il nous arrive quelque chose on sera entre de bonnes mains, et puis on ne sera pas gênés par le bruit d'une sirène trop forte.
Après encore une heure dans les embouteillages, une bonne quantité de virages serrés avec fossé comme alternative, et un repas sommaire dans un restaurant douteux, on arrive au chalet, presque... oui, car l'avalanche là juste devant nous à décider de faire un petit détour sur l'unique route pour accéder au chalet. On finit donc les derniers kilomètres à pied, trop impatient pour attendre qu'une hypothétique équipe de déblayage vienne à la rescousse.
Enfin on peu commencer à marcher. départ à 7 heure du chalet le lendemain matin pour une randonnée de 8 heures, entre un et trois mètres de neiges sur le chemin, ou plutôt la piste que nous suivons. beaucoup de passages périlleux, il faut être prudent pour lever la tête et admirer le paysage grandiose qui s'offre à nous. Il difficile le réaliser qu'il y a quelques jours je bronzai de manière insouciante sur les plages brulantes de Goa.
Jusque vers midi tous va pour le mieux, mais vient ensuite le moment du retour au chalet. Le soleil, après une arrivée tardive et bienvenue, s'efforce avec brio à ramollir l'épaisse couche de neige sur laquelle nous évoluons. Cinq longues heures commencent alors durant lesquelles l'on s'enfonce d'un bon mètre dans la neige à chaque pas. On se vide de toutes nos pensées, on se concentre sur nos besoins les plus basiques, mettre un pied devant l'autre, conserver le peu de chaleur qu'il nous reste. Enfin, on aperçoit au loin le petit village et le toit vert de notre guesthouse.
Encore une demi heure de marche et on arrive, lessivés et heureux, dans la cuisine où un repas bien chaud nous attends.
Une bonne nuit de sommeil et on recommence demain !
samedi 12 mars 2011
Hampi, un petit coin de paradis...
Après avoir passé deux jours à Goa avec des polonais, à faire bronzette, faire la fete et se baigner toute la journée pour se rafraichir des 40 degrées à l'ombre, je commence à m'ennuyer. J'ai ouie dire que Goa possèderai des plages "paradisiaques", ce que je voit, c'est surtout des palmiers et beaucoups de touristes. Je cherche donc à m'enfuir d'ici le plus vite possible, et je prends donc un bus de nuit pour rejoindre Hampi, lieux que j'ai decouvert grace au film d'escalade pilgrimage de chris sharma.
Après 10 heures de bus-couchette chaotique au possible, quelques minutes de sommeils, et une tentative de vol de mon telephone, me voila arrivé au milieu d'un gigantesque champs de roches, en companie d'une roumaine et d'un francais rencontrés dans le bus.
Le paysage est impressionant, la petite ville d'Hampi constituée de diverses temples et d'un bazar typiquement indien, établie au bord d'une rivière est entourées de roche sur des dixenes de kilometres. On à l'impression que ces gros bloc de granit ont été deposés la par on ne sait quel dieu hindou, et on se demande comment l'ensemble ne s'effondre pas.
dans la vallée, des grandes rizieres sont cultivées, et le contraste entre toute cette verdure eclatante et la couleur desertique des pierres est simplement magnifique.
Ici pas de klaxon et d'embouteillage, juste le calme, pas mal de guest houses pour les touristes mais ayant réussies à preserver l'atmosphere du lieu, beaucoups de singes, de la roche à perte de vue, et des temples éparpillées dans le decors.
Après 10 heures de bus-couchette chaotique au possible, quelques minutes de sommeils, et une tentative de vol de mon telephone, me voila arrivé au milieu d'un gigantesque champs de roches, en companie d'une roumaine et d'un francais rencontrés dans le bus.
Le paysage est impressionant, la petite ville d'Hampi constituée de diverses temples et d'un bazar typiquement indien, établie au bord d'une rivière est entourées de roche sur des dixenes de kilometres. On à l'impression que ces gros bloc de granit ont été deposés la par on ne sait quel dieu hindou, et on se demande comment l'ensemble ne s'effondre pas.
dans la vallée, des grandes rizieres sont cultivées, et le contraste entre toute cette verdure eclatante et la couleur desertique des pierres est simplement magnifique.
Ici pas de klaxon et d'embouteillage, juste le calme, pas mal de guest houses pour les touristes mais ayant réussies à preserver l'atmosphere du lieu, beaucoups de singes, de la roche à perte de vue, et des temples éparpillées dans le decors.
rencontre avec un couple islando-estonien, et c'est parti pour une randonée à travers ce desert, par une chaleur assomante. Difficile de se retenir de grimper quand on voit tous ces blocs avec souvent des traces de magnesies, mais en l'absence de chausson et de trashpad, je suis assez limité à ce niveau. En tous cas, clairement un paradis du bloc pour tous grimpeur qui se respecte.
à mi-chemin
après un peu plus de deux semaines passées en inde, il est temps de faire un point sur mes impressions.
Une chose est sur, ce voyage est eprouvant. Premier voyage que j'entreprend tout seul, premier voyage en Asie, choc culturel au rendez-vous.
Il n'est pas evident pour moi de differencier la part de stress causée par les enormes differences culturelles entre l'inde et les pays occidentaux et la part causée par le fait de voyager seul. Je suis habituellement peu organisé et je traite les problèmes comme ils viennent, ce qui me convenai parfaitement jusqu'a maintenant. Ici c'est un peu different, sans aucun reperes sociaux, il est bon d'avoir un minimum d'organisation. J'ai donc choisi de définir mon parcour dès mon arrivé à Delhi, et de reserver les tickets de train/bus/avions.
Clairement cela me libère d'un poid, les reservations et autres enquiquinement adminitratifs prenant ici un temps incalculable et etant d'une fiabilité douteuse.
J'ai choisi de voyager seul pour me forcer à etre plus ouvert, et en cela je pense que j'ai reussi, j'ai rencontré tout au long du voyage beaucoup de voyageurs de differents pays (forcement c'est facile de rencontrer des voyageurs étant donné que l'on est plus ou moins dans le meme "trip"). En inde ce qui est genial c'est que l'on croise d'autres voyageurs à tous les coins de rue. J'ai partagé une guest house à Goa avec des polonais super sympa (et oui, les polonais ont toujours une ou deux bouteilles de vodka sous la main, ce n'est pas un cliché), j'ai aussi rencontré plein de beau monde à Hampi. Cela fait presque regretter d'avoir deja reservé tous les tickets car on aimerai bien partager un peu plus de temps avec les diverses personnes rencontrées.
Le contact avec les indiens n'est pas forcement evident, pendant les premières semaines on se demande souvent ce que l'ont fou dans ce pays de dingue.
Premier problème, à force d'etre accosté par des arnaqueurs de tous poils et de subir certains rickshaw-wallah limite mafieux, on en vient à etre mefiant envers tous les indiens, ce qui n'aide pas à etablir le contact. Heureusement la situation s'ameliore nettement dès que l'on s'eloigne des grandes villes et des lieux trops touristique.
Deuxieme problème, ma tete d'indien peu etre pratique dans certains cas, assew genante dans d'autres cas. Je peu si je le souhaite passer incognito dans la foule et eviter ainsi bon nombre d'ennuis, par contre, qund on croit que je suis indien, les gens attendent de moi que je respecte des us et coutumes qui me sont inconnu. Bon, quand j'ai mes chaussures de marche et mon gros sac sur le dos, et mon accent franchouillard quand je parle anglais ( mais je me soigne ), la confusion n'est plus possible.
Je suis en tous cas extrement content d'avoir entreprit cette aventure, qui meme si elle est loin d'etre toujours aussi facile et agreable que les photo laissent croire, est riche en experiences inoubliables et très interessant pour mon developpement personnel.
PS 1 : Article sur Hampi, le paradis du bloc, coming soon.
PS 2 : Je m'excuse platement pour mon orthographe déplorable couplée aux claviers qwerty plus ou moins defectueux des cyber-cafe indiens.
Une chose est sur, ce voyage est eprouvant. Premier voyage que j'entreprend tout seul, premier voyage en Asie, choc culturel au rendez-vous.
Il n'est pas evident pour moi de differencier la part de stress causée par les enormes differences culturelles entre l'inde et les pays occidentaux et la part causée par le fait de voyager seul. Je suis habituellement peu organisé et je traite les problèmes comme ils viennent, ce qui me convenai parfaitement jusqu'a maintenant. Ici c'est un peu different, sans aucun reperes sociaux, il est bon d'avoir un minimum d'organisation. J'ai donc choisi de définir mon parcour dès mon arrivé à Delhi, et de reserver les tickets de train/bus/avions.
Clairement cela me libère d'un poid, les reservations et autres enquiquinement adminitratifs prenant ici un temps incalculable et etant d'une fiabilité douteuse.
J'ai choisi de voyager seul pour me forcer à etre plus ouvert, et en cela je pense que j'ai reussi, j'ai rencontré tout au long du voyage beaucoup de voyageurs de differents pays (forcement c'est facile de rencontrer des voyageurs étant donné que l'on est plus ou moins dans le meme "trip"). En inde ce qui est genial c'est que l'on croise d'autres voyageurs à tous les coins de rue. J'ai partagé une guest house à Goa avec des polonais super sympa (et oui, les polonais ont toujours une ou deux bouteilles de vodka sous la main, ce n'est pas un cliché), j'ai aussi rencontré plein de beau monde à Hampi. Cela fait presque regretter d'avoir deja reservé tous les tickets car on aimerai bien partager un peu plus de temps avec les diverses personnes rencontrées.
Le contact avec les indiens n'est pas forcement evident, pendant les premières semaines on se demande souvent ce que l'ont fou dans ce pays de dingue.
Premier problème, à force d'etre accosté par des arnaqueurs de tous poils et de subir certains rickshaw-wallah limite mafieux, on en vient à etre mefiant envers tous les indiens, ce qui n'aide pas à etablir le contact. Heureusement la situation s'ameliore nettement dès que l'on s'eloigne des grandes villes et des lieux trops touristique.
Deuxieme problème, ma tete d'indien peu etre pratique dans certains cas, assew genante dans d'autres cas. Je peu si je le souhaite passer incognito dans la foule et eviter ainsi bon nombre d'ennuis, par contre, qund on croit que je suis indien, les gens attendent de moi que je respecte des us et coutumes qui me sont inconnu. Bon, quand j'ai mes chaussures de marche et mon gros sac sur le dos, et mon accent franchouillard quand je parle anglais ( mais je me soigne ), la confusion n'est plus possible.
Je suis en tous cas extrement content d'avoir entreprit cette aventure, qui meme si elle est loin d'etre toujours aussi facile et agreable que les photo laissent croire, est riche en experiences inoubliables et très interessant pour mon developpement personnel.
PS 1 : Article sur Hampi, le paradis du bloc, coming soon.
PS 2 : Je m'excuse platement pour mon orthographe déplorable couplée aux claviers qwerty plus ou moins defectueux des cyber-cafe indiens.
lundi 7 mars 2011
Varanasi
Et c'est parti pour 13 heures de trains couchette, direction Varanasi, la ville ou les hindou viennent mourrir et en finir avec le cycle des reincarnations. Le train est une superbe occasion de rencontrer aussi bien des voyageurs que des indiens, en general assez curieux ( Une fois qu'ils ont compris que je ne suis pas indien ) Where are you from ? what's your name ? are you married ? (a imaginer avec l'accent indien)
Arrivé a varanasi, objectif : The Yogi Lodge, petite guest house ultra cheap, rendez vous de routards du monde entier. sorti du train, on souhaite bonne chance aux autres voyageurs qu'on a rencontré et quelques minutes plus tard, on se retrouve en rickshaw dans la folie des embouteillages. le routard me previent que les rickshaw du coins sont passés maitre dans l'art de ne pas vous enmener a la destination desirée.Effectivement, apres 20 minutes à zigzager entre les vaches et autres rickshaws, j'arrive dans une toute petite ruelle perdu au millieu de Varanasi, une petite enseigne miteuse indique "Yogi Lodge"... Oui, enfin, apres avoir vu l'etat de l'hotel, et l'absence de la reservation faite la veille, je commence a avoir des doutes, et heureusement que j'ai gardé le rickshaw en hotage le temps de verifier. Et c'est reparti pour un tour a travers les ruelles sinueuse de la ville. Deuxieme hotel, aucune enseigne, apres verification avec la reception, je suis au Buddist Lodge ( ou assimilé ), prise de tete avec le rickshaw-wallah et c'est reparti pour un tour. Troisieme hotel au nom n'ayant carrement aucun rapport, agression verbale du rickshaw-wallah, et je decide d'y aller a pied, muni de mon plan de la ville.
A propos des plans en inde...
3 heures plus tards, apres avoir demander ma direction une bonne dixene de fois, j'arrive a mon hotel, yay ! ( pour info, quand un indien dit "c'est la prochaine a droite" ca veut dire "prendre a gauche, avancer 10 metres, prendre les escalier, sauter au dessus du muret, redescendre sur la droite, avancer tout droit pendant deux kilometres" )
Apres quelques heures de repos au dortoir ( 75 roupies la nuit ), frais et dispo, je part a la decouverte de la ville. Woah, des ruelles dans tous les sens, toutes plus tortueuses les une que les autres, grouillantes de vie, des arnaqueurs de tous poils m'accostant allegrement. Tres vite j'adopte mon attitude et mes habit indien et je me fond incognito dans la foule.
Ici, tout est spiritualité, il suffit de se balader sur les bords du gange, et un evenement se produit toutes les dix minutes, rituels divers et variés, cremation, mariage, il y a toujours quelque chose a voir. On croise des viellards en masse venu mourrir sur les bords du gange, ayant choisi de finir leur vie en tant que mendiant, beaucoup d'autres mendiant qui ne le sont pas par choix. La situation me depasse et je passe pratiquement toute la journée sans rien visiter, simplement a observer l'activité des bords du gange.
En soirée, retour a l'hotel et rencontre avec d'autres voyageurs, beaucoup de francais ( qui sont decidement partout dans le nord de l'inde ), et je me couche tot pour aller admirer le gange au levé du soleil le lendemain, ainsi que les ablutions de milliers d'indien dans ce fleuve sacré.
Il faut beaucoup de ferveur en effet pour se laver et boire l'eau de ce fleuve qui, aussi sacré soit il, n'en est pas moins le fleuve le plus pollué du monde.
Je ne reste sur place malheureusement que deux jours pressé par le temps, mais j'aurai clairement aimé rester au moins une semaine pour m'impregner de cette atmosphere indescriptible.
Derniere soirée au resto avec un couple belgo-portuguais super sympa effectuant actuellement un tour du monde.
Prochaine étape, Hampi, en passant par Goa, a suivre...
Arrivé a varanasi, objectif : The Yogi Lodge, petite guest house ultra cheap, rendez vous de routards du monde entier. sorti du train, on souhaite bonne chance aux autres voyageurs qu'on a rencontré et quelques minutes plus tard, on se retrouve en rickshaw dans la folie des embouteillages. le routard me previent que les rickshaw du coins sont passés maitre dans l'art de ne pas vous enmener a la destination desirée.Effectivement, apres 20 minutes à zigzager entre les vaches et autres rickshaws, j'arrive dans une toute petite ruelle perdu au millieu de Varanasi, une petite enseigne miteuse indique "Yogi Lodge"... Oui, enfin, apres avoir vu l'etat de l'hotel, et l'absence de la reservation faite la veille, je commence a avoir des doutes, et heureusement que j'ai gardé le rickshaw en hotage le temps de verifier. Et c'est reparti pour un tour a travers les ruelles sinueuse de la ville. Deuxieme hotel, aucune enseigne, apres verification avec la reception, je suis au Buddist Lodge ( ou assimilé ), prise de tete avec le rickshaw-wallah et c'est reparti pour un tour. Troisieme hotel au nom n'ayant carrement aucun rapport, agression verbale du rickshaw-wallah, et je decide d'y aller a pied, muni de mon plan de la ville.
A propos des plans en inde...
3 heures plus tards, apres avoir demander ma direction une bonne dixene de fois, j'arrive a mon hotel, yay ! ( pour info, quand un indien dit "c'est la prochaine a droite" ca veut dire "prendre a gauche, avancer 10 metres, prendre les escalier, sauter au dessus du muret, redescendre sur la droite, avancer tout droit pendant deux kilometres" )
Apres quelques heures de repos au dortoir ( 75 roupies la nuit ), frais et dispo, je part a la decouverte de la ville. Woah, des ruelles dans tous les sens, toutes plus tortueuses les une que les autres, grouillantes de vie, des arnaqueurs de tous poils m'accostant allegrement. Tres vite j'adopte mon attitude et mes habit indien et je me fond incognito dans la foule.
Ici, tout est spiritualité, il suffit de se balader sur les bords du gange, et un evenement se produit toutes les dix minutes, rituels divers et variés, cremation, mariage, il y a toujours quelque chose a voir. On croise des viellards en masse venu mourrir sur les bords du gange, ayant choisi de finir leur vie en tant que mendiant, beaucoup d'autres mendiant qui ne le sont pas par choix. La situation me depasse et je passe pratiquement toute la journée sans rien visiter, simplement a observer l'activité des bords du gange.
En soirée, retour a l'hotel et rencontre avec d'autres voyageurs, beaucoup de francais ( qui sont decidement partout dans le nord de l'inde ), et je me couche tot pour aller admirer le gange au levé du soleil le lendemain, ainsi que les ablutions de milliers d'indien dans ce fleuve sacré.
Il faut beaucoup de ferveur en effet pour se laver et boire l'eau de ce fleuve qui, aussi sacré soit il, n'en est pas moins le fleuve le plus pollué du monde.
Je ne reste sur place malheureusement que deux jours pressé par le temps, mais j'aurai clairement aimé rester au moins une semaine pour m'impregner de cette atmosphere indescriptible.
Derniere soirée au resto avec un couple belgo-portuguais super sympa effectuant actuellement un tour du monde.
Prochaine étape, Hampi, en passant par Goa, a suivre...
vendredi 4 mars 2011
Tu es un touriste
Agra, destination la plus touristique de mon voyage, se presente devant moi apres quatre toutes petites heures de train depuis Delhi.
Au menu, au choix, Taj Mahal et Red Fort sur la rive droite, bidons villes et mendiants sur la rive gauche, le tout saupoudré d'une horde de touristes scotchés à leur appareil photo.
La tentation de photographier tous ce qui bouge est grande, tellement grande qu'on en oublierai presque d'apprecier le spectacle.
Pour des photos plus représentatives cependant, un tour sur la rive gauche donne une meilleur vue d'ensemble du somptueux édifice, et des bidons villes qui lui font face.
grosse desillusion donc, mais ne t'inquiete pas touriste, on veille à ce que tu ne soit pas importuné par ce petit détail genant.
prochaine étape, lieux hautement spirituel, Varanasi, la ville de l'hindouisme et de la mort.
PS : Les photos arrivent au rythme de la connexion internet depuis le trou paumé ou je suis actuellement (Hampi).
(oui oui, il pleut) |
Au menu, au choix, Taj Mahal et Red Fort sur la rive droite, bidons villes et mendiants sur la rive gauche, le tout saupoudré d'une horde de touristes scotchés à leur appareil photo.
La tentation de photographier tous ce qui bouge est grande, tellement grande qu'on en oublierai presque d'apprecier le spectacle.
Le fort rouge |
Pour des photos plus représentatives cependant, un tour sur la rive gauche donne une meilleur vue d'ensemble du somptueux édifice, et des bidons villes qui lui font face.
grosse desillusion donc, mais ne t'inquiete pas touriste, on veille à ce que tu ne soit pas importuné par ce petit détail genant.
prochaine étape, lieux hautement spirituel, Varanasi, la ville de l'hindouisme et de la mort.
PS : Les photos arrivent au rythme de la connexion internet depuis le trou paumé ou je suis actuellement (Hampi).
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